Où acheter une maison de weekend pour profiter des nombreux ponts ?
Avec le retour des beaux jours et des longs weekends de printemps, nombreux sont ceux
qui aspirent à s’évader des villes au profit d’atmosphères plus champêtres. Et si c’était le
moment idéal pour s’offrir une maison de weekend. De la forêt de Rambouillet aux lumières
de la Drôme provençale, en passant par la côte normande et les villages viticoles de
Bourgogne, BARNES quadrille plusieurs régions qui, non seulement, conjuguent art de vivre
et patrimoine, mais sont aussi aisément accessibles depuis Paris ou les grandes métropoles
régionales.
Après des années de progression continue, les prix de l’immobilier ancien amorcent, depuis deux ans, une décrue contrôlée. Les taux de crédit à 20 ans, quant à eux, se stabilisent autour de 3 %(Chiffres FNAIM) créant un environnement plus serein pour les acquéreurs. Olivier Brunet, directeur de BARNES Propriétés & Châteaux, anticipe « un maintien des prix, une augmentation du volume des ventes et un attrait marqué pour les lieux de villégiature connectés aux axes de transport. »
Le Grand Paris à la cote auprès des Parisiens et des étrangers
Au Nord-Ouest, le Vexin Français et l’Oise attirent les clients parisiens et étrangers pour leurs
charmants villages tels que Chaumont-en-Vexin, Gerberoy, Senlis et Chantilly grâce à leur
proximité avec Paris, à leur patrimoine naturel et culturel, ainsi qu’à la qualité de vie. D’un corps
de ferme, d’une maison ancienne ou encore d’un château, les acquéreurs en quête de nature ont de multiples opportunités de projets pour s’installer.
Dans les Yvelines, le marché est porté par des familles parisiennes en quête de respiration, à la recherche d’un bien entre 200 et 250 m² avec jardin d’au moins 5000 m² avec des dépendances et accès rapide à Paris.
Rambouillet, Montfort-l’Amaury ou Grosrouvre : ces noms résonnent comme autant de refuges prisés de l’ouest francilien. Leurs points communs : une nature omniprésente, une atmosphère de village et une accessibilité irréprochable.
Au Sud et à l’Est, en Seine-et-Marne, le retour des investisseurs étrangers recompose le paysage: Anglais, Américains, Canadiens, mais aussi Emiratis, s’intéressent aux biens de caractère dans des villages au charme préservé. « La clientèle s’est rajeunie et internationalisée », confie Olivier Brunet. « On note également un fort intérêt pour les biens multi-générationnels, maison principale et dépendances où l’on peut réunir enfants, amis, et aussi télétravailler confortablement ».
Fontainebleau, ville impériale, continue de séduire une clientèle éclectique malgré des prix en
progression. Samois-sur-Seine, plus discrète, se démarque par son environnement idyllique,
entre Seine et forêt, et sa proximité d’une gare permettant de rejoindre Paris en 32 minutes. « Nos clients ne recherchent pas simplement une maison, mais un véritable havre de paix », témoigne Olivier Brunet. « Ils sont très attentifs à l’état, à la rénovation, mais aussi à la discrétion du lieu et à la qualité du paysage. En clair, ils veulent pouvoir en profiter rapidement. Il y a une vraie prime aux biens sans travaux ».
En province, l’authenticité fait la différence
Au-delà du Grand Paris, plusieurs régions confirment leur attractivité.
En Normandie, de Dieppe à Étretat, les maisons de bord de mer ou dans les terres à 30 minutes
du littoral, les longères à colombages conservent leur aura. L’Eure, avec Giverny ou Lyons-la-Forêt – tous deux classés « plus beaux villages de France » séduisent une clientèle majoritairement parisienne (90 %) et étrangère (Américains, Belges et Hollandais) en quête de charme bucolique à une heure de la capitale. Le marché, bien que stable, reste néanmoins abordable comparé à d’autres régions.
En Bourgogne, des villes telles que Cluny, Beaune ou les vignobles de la côte chalonnaise
séduisent par leur authenticité et leur douceur de vivre. Ici, les demeures en pierre locale, souvent nichées au cœur des vignobles, conservent des niveaux de prix encore raisonnables. Ce marché attire des acquéreurs français comme internationaux, tous animés par le souhait de s’enraciner dans un terroir d’exception.
Plus au sud, les amateurs de paysages sculptés par le soleil retrouvent leurs repères. La Drôme
provençale et le Var attirent une clientèle paneuropéenne : Parisiens, Lyonnais, Belges, Suisses et Néerlandais sont en quête de mas ou de bastides dans la garrigue. Avec des opportunités encore accessibles, le marché en propose, dont le prix dépend principalement de la
transformation/rénovation réalisée. À Grignan ou Vaison-la-Romaine, le marché reste soutenu, porté par les amateurs d’authenticité.
Le Var, en retrait du littoral saturé, revient dans le viseur des acheteurs. Cotignac, Montauroux
village perché surnommé « Le balcon de l’Esterel » ou Lorgues recèlent encore quelques perles
rares, entre tradition et modernité.
Des biens à partir de 500 000 €
Sans surprise, le budget reste un élément déterminant. A la tête de 500 000 €, on peut trouver
une maison de village dans les Yvelines, une maison ancienne de charme dans l’Oise ou une
propriété modeste (300 m² sur une parcelle d’environ 5000 m²) dans l’Eure. À 800 000 €, les
portes d’une grande maison normande s’ouvrent. Un million d’euros donne accès à un bien de
caractère dans l’ouest parisien dans les boucles de la Seine, ou encore Bourgogne. Mais les prix
peuvent aller bien au-delà, comme d’ailleurs, les exigences des candidats acquéreurs les plus
aisés.
« Au-delà de deux millions d’euros, nos clients attendent bien plus qu’un beau cadre : ils
recherchent une signature d’architecte, une histoire, une vue, et souvent un domaine
suffisamment vaste pour se sentir chez soi dans un monde à part », précise Richard Tzipine,
directeur général de BARNES.
Au deuxième trimestre 2025, les projections restent optimistes. « Le retour d’un crédit plus souple et la confiance retrouvée des investisseurs font de 2025 une année charnière », conclut-il.