Century 21 dresse le bilan 2024

Century 21 dresse le bilan 2024

Après un début d’année morose, le marché de l’immobilier ancien a signé son grand retour à partir de l’été 2024
Century 21 Bilan 2024 marché immobilier

2024 : une année de rééquilibrage pour l’immobilier ancien

Après un début d’année morose, le marché de l’immobilier ancien a signé son grand retour à partir de l’été 2024, porté par une forte reprise des ventes au dernier trimestre. Avec une hausse globale d’activité de 2,8 % pour le réseau Century 21, l’année s’inscrit sous le signe d’un véritable équilibrage.

Pourquoi ce retournement ?

Les baisses successives des taux d’intérêt à des niveaux compris entre 3 % et 3,5 % ont redonné de l’air aux ménages. Couplées à une maîtrise progressive de l’inflation et à un assouplissement des conditions d’octroi des prêts, ces évolutions ont permis de relancer la dynamique d’achat. Et même dans un contexte d’instabilité politique, la pierre reste une valeur refuge pour les Français.

La baisse des prix s’est poursuivie en 2024 : -3,8 % pour les maisons (à 2 473 €/m²) et -0,7 % pour les appartements (à 4 113 €/m²). Depuis 2022, cette tendance atteint -5,6 % pour les maisons et -4,1 % pour les appartements. Mais derrière ces chiffres se cache une autre réalité : les acquéreurs achètent des biens plus petits pour concrétiser leur projet. Par exemple, le prix moyen d’une maison a baissé de 8,1 %, passant de 288 556 € à 265 211 €.

Les délais de vente, eux, continuent de s’allonger : 99 jours pour une maison (+8 jours) et 97 jours pour un appartement (+6 jours). Ce sont les durées les plus longues jamais observées depuis la création de l’observatoire.

Dans la capitale, le marché a repris des couleurs avec une hausse de 3 % des ventes, après une chute de 12,9 % en 2023. La raison principale ? Une baisse significative des prix, de -4,8 % sur un an (à 9 321 €/m²), soit près de -10 % depuis 2022 et -12 % depuis 2020.

En parallèle, le prix moyen d’une acquisition a chuté de 14,7 %, passant de 517 756 € en 2022 à 441 661 € en 2024. Mais pour atteindre ces prix, les acheteurs ont souvent dû revoir leurs ambitions à la baisse en optant pour des surfaces plus petites. Les délais de vente, eux, amorcent une légère diminution à 94 jours (-2 jours).

En revanche, l’investissement locatif continue de décliner à Paris : il représente 26,8 % des ventes, contre 32,5 % en 2021.

En Île-de-France, le rebond est plus timide : +1,7 % pour les maisons et +1,1 % pour les appartements. La chute des transactions post-Covid semble enfin digérée, même si les prix continuent de reculer : -4,6 % pour les maisons (à 3 480 €/m²) et -2,3 % pour les appartements (à 4 377 €/m²). Depuis 2022, ces baisses atteignent -9,6 % pour les maisons et -9,3 % pour les appartements.

Cependant, tous les départements ne sont pas à la même enseigne. Les Hauts-de-Seine (+9,9 %) mènent la reprise, suivis du Val-d’Oise (+5,8 %), du Val-de-Marne (+4,9 %) et de la Seine-Saint-Denis (+1,5 %). Dans les Yvelines, les prix chutent de -7,2 %, tandis qu’ils restent quasi stables dans les Hauts-de-Seine (-0,6 %).

Après une année 2023 marquée par des baisses d’activité dans toutes les régions, 2024 montre un retour progressif à la croissance. Seules quatre régions enregistrent encore des reculs : -0,4 % en Auvergne-Rhône-Alpes, -1 % dans le Grand Est, -4,7 % dans les Pays de la Loire, et -12,2 % en Bretagne.

En revanche, huit régions repartent à la hausse, avec des progressions allant de +0,4 % dans les Hauts-de-France à +13,8 % en Nouvelle-Aquitaine. Certaines, comme la Bourgogne-Franche-Comté (+4,3 %), PACA (+2,6 %) et la Normandie (+2,5 %), enregistrent même une augmentation des prix, signe d’un effet de rattrapage local.

La dynamique du marché immobilier en 2025 dépendra largement des taux d’emprunt. Avec une inflation annoncée à 1,6 % par la Banque de France et des taux attendus autour de 3 %, le marché pourrait atteindre environ 850 000 ventes.

Après deux années de corrections importantes, les prix devraient se stabiliser. Si cette tendance se confirme, 2025 pourrait voir de nombreux Français réaliser leur rêve d’accession à la propriété. Une chose est certaine : l’immobilier reste au cœur des aspirations des ménages, et le rôle des professionnels sera plus que jamais d’accompagner ces projets dans un contexte en constante évolution.

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